AccueilEntreprises-ManagementSAIDAL et ACDIMA créent une joint-venture pour la production du générique

SAIDAL et ACDIMA créent une joint-venture pour la production du générique

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« Produire le médicament générique dans les mêmes conditions que le princeps, pour arriver au même niveau de qualité, et lever les réticences qui collent aux générique, est aujourd’hui l’objectif de Saidal à travers ce partenariat avec le bio center d’ACDIMA (jordanien) » a fait savoir le Pdg de Saidal M.Tounsi , lors de la signature de l’accord pour la création d’une joint-venture entre le Pdg de Saidal et le directeur général d’ACDIMA, Mohamed Khalifa, ce mardi, au siège du ministère de l’industrie, .

Le responsable du groupe pharmaceutique explique qu’ « on a opté pour une joint-venture, ou Saidal détiendrait 60 % des parts, et ACDIMA 40%. A cela s’ajoute le volet de la formation qui débutera d’abord en Jordanie, pour se poursuivre au niveau du centre Saidal, donc, c’est un partenariat qu’on inscrit dans la durée ».

En outre, M. Tounsi rappelle que l’industrie pharmaceutique compte 80 unités de production avec en réalisation prés de 150 projets. A cet effet, le centre de bio équivalence, prestera auprès des laboratoires locaux et étrangers, d’où l’importance de son indépendance » a-t-il précis.

Pour ce faire, Saidal avait inscrit dans son plan de développement la réalisation d’un centre de bioéquivalence, depuis 2013, et dont la livraison a eu lieu en 2016 « ce centre est équipé des dernières technologies de l’industrie pharmaceutique, de façon à réunir toutes les conditions pour réaliser des études cliniques et bio analytiques.

« Il s’agit de réaliser des études de bioéquivalence en Algérie par les producteurs, et cela sera une réponse définitive à la question de l’efficacité du médicament générique, pour cela nous avons besoin de savoir -faire et de technicité, d’où l’importance de ce partenariat  »a indiqué M.Tounsi.

Et d’ajouter « c’est un centre qui s’étend sur 1400m², avec une capacité de 24 lits, pour la réalisation d’au moins 10 études par an, pour un coût global de 3 millions d’euros  ».

En matière d’exportation, et sur une nomenclature comptant 4200 produits en Algérie, dont 200 dans le générique, M.Tounsi, souligne qu’avec l’entrée en exploitation des trois nouvelles unités Saidal, prévue pour le 1er semestre 2017 « nous  serons en mesure de satisfaire les besoins nationaux, et de s’ouvrir sur l’exportation. Nous avons déjà un contrat avec 13 pays africain, et nous tablons sur une exportation de 10 % du chiffre d’affaires de Saidal qui est de 10 milliards de dinars ».

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