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Maamar Boumdal, nouveau président de l’ONPI en remplacement de M’hamed Sahraoui

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A l’issue de ses travaux  du congrès national extraordinaire de l’Organisation nationale des promoteurs immobiliers (ONPI, tenus ce jeudi à Alger, sous le thème «la gestion immobilière en Algérie, que faire? », le promoteur Maamar Boumdal, a été élu comme nouveau président de l’ONPI en remplacement de M’hamed Sahraoui dont l’agrément de promoteur  lui a été retiré  par le ministère de l’Habitat, suite à l’effondrement d’un immeuble qu’il avait édifié à El Achour sur les hauteurs de la capitale. Cette élection intervient alors que le promoteur Sahraoui a été plébiscité par ses pairs quelques semaines auparavant.

Les communicants, lors de ce congrès ont plaidé pour  « la mise en place d’une commission ad hoc Etat-ONPI chargée de revoir les textes relatifs à la gestion immobilière et à la copropriété en vue d’assurer une meilleure prise en charge du patrimoine immobilier ».

Prenant la parole, la Secrétaire générale, Houria Bouhired, a  revendiqué « la révision de la loi 01/04 portant sur la gestion immobilière, et à une concertation  avec les pouvoirs publics dans le cadre d’une commission de réflexion pour trouver des solutions communes aux problèmes auxquels font face les promoteurs ».

L’ONPI, qui compte 1.600 adhérents parmi près de 6.000 promoteurs (27%), a émis le vœu  « d’actualiser les indices des prix des matériaux de construction, d’ajuster ceux de réalisation du logement et de concilier les prix de réalisation avec ceux de la vente ».

Mme Bouhired a souligné à cet effet que « le prix du logement social n’avait pas varié depuis 2009 alors qu’entre temps, le Salaire minimum garanti (Snmg) est passé de 12.000 DA à 18.000 DA et les coûts des matériaux de construction ont presque doublé ».

« La question n’est pas de supprimer les mesures sociales ou de les réduire, a-t-elle insisté, mais de concilier les intentions généreuses avec les obligations de résultats ».

En estimant que « l’obligation des promoteurs immobiliers d’assurer la gestion des logements durant deux (2) ans après leur réception par les propriétaires devrait concerner tous les bâtis afin de protéger le patrimoine immobilier du pays, en focalisant sur le rôle des administrateurs immobiliers ».

Elle a considéré  que « les mesures d’abattement fiscal sont, en réalité, fictives  car si le promoteur bénéficie d’un abattement de 80% du prix du foncier avec obligation de vendre ses logements à un prix fixé par l’Etat, les prix des matériaux de construction ont, cependant, flambé sans que les prix de cession des logements sociaux participatifs (LSP) soient actualisés ».

En enchainant que « le promoteur, qui est autorisé à vendre une partie des surfaces commerciales au prix du marché est soumis, en plus, à une taxe foncière qui annule, selon elle, le gain attendu de l’abattement ».

L’organisation des promoteurs a proposé « l’instauration  d’une une assurance-entretien du bâti et la formation des jeunes dans les métiers liés à l’immobilier (maçonnerie, peinture, charpenterie, jardinage…) ».

Pour sa part, le président par intérim de l’ONPI, Fouad Sidi Atallah, a soutenu que « la gestion immobilière ne pouvait être assurée que par des professionnels qualifiés et une main-d’œuvre spécialisée et non pas par les promoteurs immobiliers qui sont des réalisateurs de projets ». Selon lui, « il faut trouver des moyens efficaces pour définir les responsabilités des copropriétaires ».

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