Le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Noureddine Bédoui, a déclaré, lors de l’inauguration de la Journée de la commune célébrant le cinquantenaire du premier Code communal (18 janvier 1967), cet après-midi, au siège de la wilaya d’Alger, que « l’année 2017, sera celle de l’APC électronique, qui sera instituée dans le cadre de la bonne Gouvernance », en ajoutant que « cette opération sera généralisée sur l’ensemble du territoire national, à compter de 2018».
Il a, en outre, indiqué qu’« à compter de cette année, la fiscalité locale sera dotée d’une assise réglementaire spécifique, en y introduisant entre autre la comptabilité analytique pour évaluer le taux de recouvrement mais aussi la cadence imprimée aux projets d’investissement ».
« Toute cette dynamique, poursuit-il, ne vise que d’insuffler l’esprit entrepreneurial dans les actions des maires. Mais aussi en procédant au rajeunissement des services communaux, en se basant sur la formation et le perfectionnement du personnel exerçant ».
Devant une assistance composée des 13 walis-délégués, du président et des élus de l’APW d’Alger, des 57 présidents des APC, ainsi que des cadres du Ministère, des directeurs exécutifs de la wilaya d’Alger, et ceux des organismes économiques publics, le ministre a tenu à souligner que « la révision du code communal et la mise en place des mécanismes inhérents à la rentabilisation du patrimoine communal seront les grands chantiers des deux prochaines années».
Il a, en outre, tenu à rappeler que « les APC ont procédé, durant ces six derniers mois, à la numérisation de 90 millions actes de naissance, à la délivrance de plus de 9 millions de passeports, 2 millions cartes d’identité, et de 6 millions certificats de résidence, tous biométriques. », en faisant savoir que, « le rôle des communes a été fortement consolidée depuis qu’il y eut le transfert des prérogatives de délivrance de documents, des 548 Daïras aux 1541 APC ».
Pour sa part, le wali, Abdelkader Zoukh, a déclaré que, « l’avenir est dans la modernisation de l’Administration, en endiguant les relents de la bureaucratie qui empoisonne la vie aux citoyens », tout en ajoutant que, « malgré ce qui a été fait, cela demeure insuffisant ».
