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Exportation et sous-traitance : Bouchouareb optimiste

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« L’année 2017 sera celle de l’exportation du ciment » a déclaré le ministre de l’industrie et des mines Abdselem Bouchouareb, à partir de Sétif. Ajoutant que l’autosuffisance en matière de production de ce matériau est sur le point s’être atteinte à Sétif, après l’entrée en production de la 2e ligne de production d’Ain kebira.  Cette dernière, permettra de tripler la production actuelle, la faisant passer de 1,3 millions e tonnes par an, à 2 millions de tonnes.

En plus de la création de richesse ce projet réalisé par deux entreprises françaises, pour une enveloppe de 32 milliards de dinars, contribue également à la création de 1850 postes de travail dont 350 emplois directs.

Parallèlement, et au cours de cette année, les objectifs fixés selon le ministre de l’industrie semblent être en bonne voie de réalisation. Avec  « l’entrée en exploitation de la cimenterie d’Adrar avec une production de 1,5 millions de tonnes, et celle de Chlef avec 2 millions de tonnes de production annuelle, l’autosuffisance et l’exportation deviennent du domaine du réalisable ».

Par ailleurs, relevant le défi de la diversification économique, le ministre de l’industrie et des mines, considère également que « l’année 2017 sera celle de la sous-traitance ».

Rappelant les dispositions de la loi de finances 2017, et les mesures incitatives à l’investissement dans ce secteur, M.Bouchouareb relève l’importance du projet en réalisation d’une entreprise de production de pneumatique dans la wilaya de Sétif, d’une capacité de 2 millions d’unités par an « c’est l’un des projets qui contribuera à la promotion de la sous-traitance dans le domaine de l’industrie automobile, qui d’ailleurs se porte bien , puisque nous arriverons en 2017 à produire la Clio 4 »précise le ministre.

Sur le même élan, Abdesslam Bouchouareb, établi un constat positif pour l’année 2016, en matière d’industrie et rappelle que l’ultime but est de faire de l’Algérie un pays émergent à l’horizon 2019. Les leviers économiques et industriels sont mis en place et convergeront vers une synergie basée sur la satisfaction des besoins et des préoccupations des investisseurs.

Notamment en matière de foncier industrielle, ou le domaine de l’industrie s’enrichira de 22 nouvelles zones d’industrie. Cette avancée sera consolidé par des mesures de récupération du foncier non exploité, mettant ainsi fin aux spéculations de faux investisseurs.

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