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Le pétrole recule, incertitude sur la production mondiale

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Les cours du pétrole effaçaient abruptement leurs gains mardi en fin d’échanges européens après avoir atteint de nouveaux plus hauts depuis 18 mois, une vague d’aversion aux risques touchant des marchés encore peu actifs après cette saison des fêtes.

En fin de journée (18h GMT) le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en mars valait 55,60 sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,22 dollar par rapport à la clôture de vendredi.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l’énergie.) pour le contrat de février cédait 1,28 dollar à 52,44 .

Les cours de l’or noir, qui s’étaient élevés vers 9H30 GMT à 58,37 pour le Brent et 55,24 pour le WTI, à leurs plushauts niveaux depuis juillet 2015, ont fortement reculé en fin d’échanges européens.Personne ne sait ce qui a déclenché cette vague de vente, mais le pétrole n’a pas été le seul actif concerné. C’est comme si quelqu’un avait pressé le bouton « off » sur les investissements les plus risqués, tous les marchés actions ont reculé et l’or, valeur refuge, a gagné du terrain« , a décrit Fawad Razaqzada à l’AFP, soulignant par ailleurs que les volumes restaient modérés alors que de nombreux acteurs du marché étaient encore en vacances.

« Le mois de janvier marque le lancement officiel de l’accord de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de certains pays producteurs non-membres pour limiter leurs extractions« , ont noté les analystes de Inenco.

« Les marchés semblent croire que cet accord va tenir, mais cela sera difficile à prouver. En revanche, la Libye, qui a été exemptée de limiter sa production, a déjà augmenté ses extractions de 600.000 à 685.000 barils par jour« , ont-ils prévenu. Par ailleurs, la force du dollar, qui profite de la bonne santé de l’économie américaine et de la perspective de hausses des taux directeurs de la Réserve fédérale américaine, pénalise les investisseurs utilisant d’autres devises pour acheter des barils, car ces derniers utilisent le billet vert pour fixer leurs prix.

AFP

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