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Le secteur privé peine à trouver des financements bancaires

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« La priorité est dans la captation des épargnes non-bancarisées ». Telle serait, de l’avis de beaucoup d’experts et d’anciens directeurs de Banques, le Plan à préconiser par les dirigeants africains pour que le développement soit escompté, notamment celui à accomplir par le privé.

C’était lors de la Plénière Finances « Financement des investissements : solutions pour promouvoir le partenariat industriel et technologique et la diversification économique », qui s’est déroulé, ce matin, à la salle auditorium, au Centre international des Congrès (CIC).

Les intervenants ont tous relevé la part minime du privé dans le développement de leurs pays. « Le secteur privé, inclus dans le secteur hors-Etat et hors-Sonatrach, ne représente que moins de 2% des rentrées de l’Algérie », a indiqué Benbelkacem Djamel, ex-gouverneur de la Banque d’Algérie.

Il a affirmé que « L’Etat, Sonatrach et le secteur hors-Etat et hors-Hydrocarbures se sont financés sur fonds propres, alors que le secteur privé demeure à la recherche de financements bancaires ». Louant les efforts de l’Etat, il a tenu à préciser, « que le Plan de consolidation établi par le Gouvernement devra présider au retour aux fondamentaux de l’Economie ».

Il n’en demeure pas que, selon Jan Walliser, vice-président de la Banque mondiale, que « 80 à 85% des investissements viennent du privé », rappelant, si l’on est, que « les entrepreneurs ne veulent pas s’endetter en dollar, du fait de la volatilité du taux de changes en Algérie ».

Pour sa part, Sidi Ould Tah, Directeur général de la Banque africaine de développement économique arabe, a souligné que « l’absence de système bancaire aux cours nobles est une entrave pour l’investissement privé », ajoutant que, « le peu nombre de Bourses en Afrique, de l’ordre de 25, et au nombre limité des entreprises inscrites ne fait pas progresser les choses. »

L’intervenant a, aussi, regretté le fait que « le secteur manufacturier représente 10% en matière de valeur ajoutée, ce qui est loin des taux des années d’antan », tout en indiquant que, « la Badea a, depuis 2015, inscrit le financement des privés en tant que stratégie à part entière dans son programme ».

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