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Les échanges économiques entre le Maroc et l’Afrique ont progressé de 11% par an en moyenne entre 2005 et 2015

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Le volume des échanges économiques entre le Maroc et le reste de l’Afrique a progressé en moyenne de 11% par an entre 2005 et 2015. L’information provient du rapport économique et financier qui accompagne le projet de loi de finance 2017 soumis pour le gouvernement de ce pays. En 2015, leur valeur a été de 40 milliards de dirhams (4,08 milliards $) et représentaient 7% des échanges extérieurs du Maroc, contre 5% en 2005.

L’Afrique subsaharienne s’est positionnée comme le partenaire économique privilégié du Maroc dans la région. En 2015, la part de cette sous-région dans les échanges globaux entre le Maroc et l’Afrique était de 51% après avoir été de 42% en 2014. Les investissements directs étrangers du royaume représentent près de 87% de ses échanges avec ses partenaires subsahariens. Le rapport distingue cependant trois type de partenaires.

Le Sénégal, la Côte d’Ivoire et un peu le Gabon, reçoivent aussi bien des investissements que des produits marocains.

Le Mali et le Burkina-Faso sont importants en tant que destinations des IDE marocains dans la sous-région.

Enfin, les pays comme le Nigéria, le Ghana et la Guinée reçoivent peu ou pas d’investissements marocains, mais entretiennent des relations commerciales fortes.

Plusieurs sociétés de la Bourse de Casablanca sont les acteurs de cette expansion marocaine en Afrique. On retrouve en tête la banque de la holding royale, Attijariwafa Bank qui a encore fait parler d’elle à travers le rachat de Barclays Egypte, et de la Cogebanque au Rwanda. D’autres groupes bancaires marocains poursuivent aussi une forte expansion en Afrique. Il s’agit notamment de Banque Centrale Populaire, actionnaire de référence du groupe Atlantic Banque, et BMCE qui contrôle le groupe Bank of Africa.

Le Maroc est aussi présent en Afrique dans le secteur des télécommunications (Maroc Telecom), des assurances (Saham et Atlanta), de l’immobilier (Adohha et Alliances) et de l’industrie (LafargeHolcim Maroc), sans oublier le transport aérien. Le renforcement des relations commerciales avec le reste de l’Afrique fait donc désormais partie de la stratégie macroéconomique du Royaume. Il est d’ailleurs parvenu à se hisser à la place de deuxième investisseur africain dans la région, après l’Afrique du sud.

Source : Agence ECOFIN

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