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Bouterfa est formel : « On ne sortira pas les mains vides de cette réunion »

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Deux issues possibles de la réunion informelle d’Alger, sont à retenir pour le ministre de l’Energie, qui animait une conférence de presse ce matin au siège de son ministère. Sous réserve que toutes les éventualités sont à considérer. Pour M.Bouterfa, « si la réunion ne se solde pas par accord pour le gel de la production, elle enregistrera au moins, les éléments d’un accord, et dans les deux cas on ne peut parler d’échec ».

Le ministre n’exclut pas le passage à une  officialisation de la réunion « s’il y’a consensus et décision, le président de la réunion a toute la latitude de transformer séance tenante, cette réunion informelle, en un rendez- vous officiel. Le cas échéant, les participants  sortiront avec les tenants et les aboutissants d’un programme pour stabiliser le marché pétrolier, à présenter lors de la réunion de novembre » a précisé le ministre.

Par ailleurs, M.Bouterfa fait remarquer que de grosses pertes sont enregistrées chaque jour par tous les pays producteurs, et devant une situation aussi insoutenables, il est de l’intérêt de tout le monde d’œuvrer pour stabiliser le marché. A cet effet, tous les pays se disent disposés à trouver une solution positive.

L’Arabie Saoudite propose de retourner au niveau de production du mois de janvier, soit 10,1 millions de baril, au lieu de 10,5 actuellement, l’Iran ambitionne d’augmenter sa production, mais ne voudrait pas être la cause d’un échec, pour sa part la Russie à déclaré publiquement être  en faveur d’un gel ou d’une réduction.

C’est précisément sur ce point que le ministre a insisté sur la complexité des négociations et des estimations de productions « il faut comprendre que ce n’est  pas blanc ou noir, le mécanisme de l’OPEP est très compliqué, mais il est clair que la présence de tous les pays membres est en soi un succès, et pour stabiliser le marché, il faut arriver à un accord, c’est ce qui me permet de dire qu’on ne sortira pas les mains vides de cette réunion » a-t-il soutenu.

M.Bouterfa a souligné que « l’Algérie jouera le rôle de facilitateur dans cette réunion,  et demeure très flexible soit pour un gel, une réduction de la production, ou pour un calendrier de production. Dans ce sens, le ministre de l’Energie a estimés que « toute la problématique réside  également dans les prix. S’accorder sur un prix de 50 ou 60 dollars le baril pourrait arranger tout le monde, mais sur quelle durée, geler la production ou la réduire est une décision qui pourrait stabiliser le marché mais pour combien de temps » s’est-il interrogé .Sur le même sillage, le ministre a indiqué que  « les préoccupations première sont de trouver la bonne formule, le bon timing, comment accélérer le processus et réduire les pertes ? Et quelle est  la meilleure technique ? »

Selon M.Bouterfa « se sont tous ces points névralgiques qu’il va falloir discuter lors de cette réunion, durant laquelle, le grand intérêt pour l’Algérie est de rapprocher les points de vues et optimiser les chances d’aboutissement à un accord », «  dans tous les cas, l’OPEP est condamnée à prendre une décision à Alger, ou lors des réunions prochaines » conclut le ministre.

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