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Le président de la CAP appelle à instaurer une prime pour les gestionnaires qui font preuve d’efficacité

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Obscurantisme, mafia politico-financière, lobby des importations et blocage des orientations inscrites dans le pacte national économique de croissance, auquel ont pris part, les différents patronats, UGTA et le gouvernement, ce sont les arguments que le président de la confédération du patronat, M.Boualem Merrakech, à mis en avant lors de son passage sur les ondes de la chaine 3 ce mercredi, pour faire son constat d’incompréhension de la situation actuelle, ou il dénonce l’absence de résultats sur le terrain de toute les recommandations retenues dans les différentes tripartites, il parle clairement de « parties faisant obstacle au changement ».

Il va sans dire que sur une durée de quatre ans, où les réunions et les rencontres entre les différents acteurs de la scène économique, se sont affairés à proposer des solutions applicables, il n’en demeure pas moins que sur le terrain, la situation économique et les entraves que rencontrent les opérateurs, n’ont pas bougé d’un iota « il faut une solution radicale, au même titre qu’il faut revenir à la considération profonde du travail de la productivité, et ce n’est que par l’installation réelle  l’entreprise, et de façon transparente que l’on pourra réagir rigoureusement à cette situation que nous subissons  » souligne avec force l’intervenant.

 Faisant le constat inévitable du déficit de gestion et de management  qui rongent  la scène économique, M.Merrakech préconise en termes de lutte contre la bureaucratie, d’instaurer une prime pour les gestionnaires les plus efficaces « nous devons aller vers un renouveau mais nous devons le faire progressivement, les décisions fortes sont à prendre, même si elles sont douloureuses, c’est le prix à payer pour relancer la sphère économique. Nous devons pour le faire, maintenir et préserver le pouvoir d’achat des citoyens » précise l’orateur.

Par ailleurs, adressant de franches reproches, aux pouvoirs publics, sur la valorisation des potentiels économiques existant, le président de la fédération du patronat, s’exclame en s’interrogeant « qu’a-t-on fait, par le passé, pour que l’entreprise soit considérée comme un rempart à la crise d’aujourd’hui ? ».

Dans ce sens, l’intervenant est revenu sur la politique de soutien que les pouvoirs publics ont maintenu durant 50 ans, envers les entreprises, et qui se s’est finalement soldé par des résultats « caduques », indiquant que le temps est venu de conférer plus de pouvoirs aux différents signataires du pacte économique de croissance , notamment le patronat.

En somme, il est plus que clair, et les observateurs, n’ont pas manqué de le retenir, que la situation économique actuelle résulte de décennies de mauvaise gestion et d’assistanat, alimenté par la perfusion pétrolière, qui a plongé l’économie nationale dans une espèce de coma, difficile à rompre, dans les délais retenus actuellement et dictés par les capacités des réserves de change, étroitement suspendus, au demeurant, aux fluctuations du marchée pétrolier, à défaut d’une activité industrielle conséquente et d’une relance économique qui ne se trouve qu’ à ses balbutiements.

 

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