« Ce que nous attendons de cette manifestation c’est de créer un lien entre les opérateurs économiques et les agriculteurs afin d’avoir une vue d’ensemble de l’investissement en Algérie », a déclaré M. Kamel Chadi, Secrétaire Général du Ministre de l’Agriculture et du Développement Rural, lors de l’ouverture ce mardi de la 17è édition du Salon de l’élevage et de l’agroéquipement, SIMA-SIPSA, au Palais des Expositions d’Alger (SAFEX).
Il a ajouté que « nous avons des excédents de production, notamment les tomates et la pomme de terre, mais la transformation doit suivre cet excédent », poursuivant « nous attendons également une baisse des importations, vu que les capacités des «équipements a augmenté, notamment dans la production de lait et du blé ».
M. Chadi a rappelé qu’ « en 2011, nous avions 11 unités de transformation de tomates. Aujourd’hui, nous avons 23 unités, d’où la nécessité de créer un lien entre l’agro-industrie et les agriculteurs ».
Il a indiqué que « nous avons mis en place un plan d’investissement au niveau national qui a définit 100 pôles d’investissements dans le domaine de l’emballage et de stockage », poursuivant « nous avons 173 forêts récréatives qui bénéficieront d’un cadre juridique pour faciliter les investissements ».
Interrogé sur la crise du lait, M. Chadi a indiqué que « la consommation de lait est d’environ 5,5 milliards de litres par an, alors que la production dépasse les 3 milliards de litres par an. Nous travaillons sur un objectif de réduire à moyen terme la facture d’importation de la poudre de lait ».
Chadi a rappelé que « des partenariats avec des entreprises étrangères existent déjà à Adrar et à El Bayeid», précisant « 550 mille hectares ont déjà été accordés à des partenaires étrangers et 230 mille hectares sont en exploitation ».
Rappelons que la Tunisie est l’invité d’honneur de la 17é édition du Salon SIMA-SIPSA, témoignant ainsi du dynamisme et de la richesse des relations entre les deux pays. Premier pays exportateur d’huile d’olive en 2016et deuxième pays exportateur bio en Afrique, la Tunisie est le seul pays africain à bénéficier de la reconnaissance d’équivalence avec l’Union Européenne pour l’exportation des produits biologiques.
