AccueilLa uneOuyahia : «La partie est terminée et le vainqueur a vaincu»

Ouyahia : «La partie est terminée et le vainqueur a vaincu»

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«La partie est terminée et le vainqueur a vaincu. Pour ne pas revenir au débat, le gouvernement a recouru au financement non conventionnel, qui a été critiqué par beaucoup de gens, en exprimant leurs craintes en toute honnêteté, toutefois, c’est le temps qui le prouvera. Nous disons,  ce financement, évitera à l’Algérie une crise financière étouffante, et il ne créera ni inflation à 2 chiffres ni à 4 chiffres», a déclaré le premier ministre Ahmed Ouyahia, ce jeudi,  en marge de la séance des réponses aux questionnements des députés à l’APN.

Précisant que «le budget de fonctionnement ne connaîtra presqu’aucune augmentation, et nous n’allons pas exagérer dans ce recours au financement auprès de la Banque Centrale», avant de poursuivre «En cette année 2017, pour être sincère avec tout le monde, il y a des dettes qui se sont accumulées  sur le dos de l’Etat, et à titre d’exemple, la CNAS, si on ne lui fournit pas les 500 milliards de dinars dont elle a besoin , que nous allons inscrire dans la loi de Finance 2018, alors, soit nous payons ou bien elle tombera en faillite».

Ajoutant qu’ «Il y a également des entrepreneurs qui attendent que l’Etat leur paye leurs créances, soit nous les payons ou bien nous les coulerons».

Il a estimé en outre que «pour clôturer le déficit budgétaire pour l’année prochaine, nous avons besoin de ce qui est indiqué dans le plan, cependant, année par année, nous allons diminuer progressivement cet endettement  du trésor public, et au maximum, en 2022, le gouvernement qui sera à la tête de l’exécutif, arrivera à un budget équilibré et n’aura plus besoin de ce financement».

Ajoutant que «de toute façon, le gouvernement est là, et les experts aussi. D’ici six mois, nous verrons si nous avons raison ou nous sommes hors du ring», tout en indiquant que «Nous convaincrons le peuple par le travail, et avec des preuves mois après mois». Pour ce qui de l’opposition, que le premier ministre a qualifié de «civilisée», il l’a remercié d’avoir exprimé son point de vue en émettant des critiques. Quant à l’autre partie qui a été «convulsive » selon lui, il a estimé que «nous avons répondu avec preuves à l’appui».

Dans le même sillage, M. Ouyahia a estimé que «nous avons été traités de voyous et de maffia, comme nous sommes invités par d’autres à partir. Alors, poursuit-il «pour nous la moindre des choses était de répondre à chacun, et nous avons répondu».

Concernant la question des absences des députés lors des débats autour du plan d’action du gouvernement, M. Ouyahia a indiqué qu’«il y avait 370 députés présents et environ 70 députés qui ont préféré donner leurs interventions écrites», en justifiant ces absences par «plusieurs députés issus des différentes wilayas, sont occupés à confectionner les listes électorales des municipales prochaines, et également, il y a certains députés qui sont rentrés chez  eux pour fêter le nouvel an musulman avec leurs familles».

 

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