C’était dans l’air : le premier ministre nouvellement installé ne porte pas le président du FCE dans son cœur et cela s’est confirmé aujourd’hui à l’occasion de la tournée d’inspection dans la wilaya d’Alger.
En effet des sources concordantes ont indiquées que le Premier ministre n’a pas souhaité se trouver dans la même salle que le président du FCE. Il l’a fait savoir à son ministre du travail et de la sécurité sociale avant son arrivée à l’école supérieure de la sécurité sociale ou il devait prendre part à une cérémonie de remise des diplômes.
Ce geste « inamicale » vis-à-vis du président du FCE est significatif d’une prise de distance entre le gouvernement et le FCE constatée depuis l’arrivée du nouveau locataire du palais du gouvernement. Néanmoins des questions peuvent être soulevées par l’opinion et surtout par les observateurs de la scène économique.
Tout d’abord Si Ali Haddad se trouvait dans la salle c’est qu’il était invité au même titre que les autres présents (chose que nous avons vérifié) ou alors comment interpréter sa présence ?
Au delà de la personne de Ali Haddad et au regard de l’opinion, c’est le FCE qui est touché alors qu’il s’est toujours affiché comme un partenaire « indéfectible » du gouvernement et un fervent défenseur du programme du président.
Un membre influent du FCE contacté pour avoir sa réaction nous a signalé sa surprise et son mécontentement « Une organisation comme le FCE est une institution qui a servi et qui peut servir encore le pays et le programme du président…c’est le président lui-même qui l’ a précisé lors des derniers conseils des ministres où il a demandé à l’ensemble des acteurs économiques et plus particulièrement les acteurs privés à se mobiliser et faire face à la crise et au manque de ressources. »
