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Risque pays/Export : la société d’assurance-crédit Euler Hermes place l’Algérie au niveau C

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Pour le deuxième trimestre 2017, la société d’assurance-crédit Euler Hermes a placée l’Algérie dans la catégorie C, c’est-à-dire au niveau de risque moyen pour l’Export.

S’agissant de la méthodologie de notation d’Euler Hermes, l’évaluation du niveau global de risque pays repose sur une note pays structurelle. Celle-ci mesure le risque de transfert et de convertibilité, de confiscation et d’expropriation et de qualité de l’environnement des affaires (6 niveaux allant de AA à D). L’évaluation repose également sur un indicateur d’alertes à court terme (4 niveaux allant de 1 à 4).

Notons que selon les prévisions, la croissance du PIB atteindrait 2,9% en 2017. Quant aux stocks d’IDE il est de 27 778 millions USD en 2016.

A rappeler que la croissance de l’Algérie a atteint 3,6% en 2016. Il faut dire que depuis 2014, l’Algérie souffre fortement de la chute des cours du pétrole, qui constitue 98% des recettes d’exportation et 60% du budget. Pour faire face à ce problème, l’Etat s’est efforcé de diminuer les importations, qui coûtent environ 60 milliards USD chaque année.

Face à cette situation,  en 2016 l’Algérie a puisé dans ses réserves de change et dans son Fonds de régulation des recettes (FRR), créé en 2000 pour parer aux fluctuations des cours mondiaux des hydrocarbures. Malgré la baisse actuelle, le secteur pétrolier a réalisé de relativement bonnes performances en 2016, de même que les services et les secteurs liés à la consommation. En 2016, l’inflation a significativement augmenté  à 5,9%, à cause de la dépréciation de la monnaie nationale par rapport au dollar et de la levée des subventions sur l’énergie. En outre, le déficit public, qui augmente régulièrement, aurait atteint 15% en 2016.

Par ailleurs, Euler Hermes a dégradé la note de risque à court terme de l’Azerbaïdjan de significatif (3) à (4). Le risque à moyen terme s’accroît aussi, passant de C à D. Enfin, le spécialiste mondial de l’assurance-crédit a dégradé la note de risque à court terme du Qatar de faible (1) à moyen (2). Le risque à moyen terme s’accroît aussi, passant de BB à B.

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