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Tebboune, ajoute un nouveau verrou à l’importation des produits superflus

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L’Association professionnelle des banques et des établissements financiers (ABEF) a envoyé ce mardi 4 juillet, une note aux Présidents et Directeurs généraux des Banques et Etablissements financiers relative à la « suspension de domiciliation des importations de produits alimentaires » rapportent plusieurs médias.

Selon cette directive l’ABEF indique avoir été « destinataire d’une correspondance n°3342/SG/MF du 02/07/2017 émanant de Monsieur le Secrétaire général du ministère des Finances, en référence à la lettre n°29/PM du 29/06/2017 de Monsieur le Premier ministre, invitant les banques à surseoir à toute domiciliation d’importation de produits alimentaires ou de préparations alimentaires ».

Les produits concernés par cette suspension sont les produits de préparation alimentaire (sauce, ketchup, mayonnaise…), produits alimentaires (biscuiterie, confiserie, chocolat), les équipements industriels tels que les transformateurs électriques, le marbre fini, le granit fini, les produits de plastique finis, les articles de plastique finis pour ménages, les produits de la robinetterie, ainsi que les tapis.

Il faut rappeler que ces mesures ne sont pas nouvelles, elles ont été décidées du temps de feu Bakhti Belaib qui en a fait son cheval de bataille pour réduire la facture d’importation. Abdelmadjid Tebboune, en tant qu’ex-ministre du commerce par intérim a poursuivi sur la même voie étant la seule qui permet d’un côté de freiner la saignée des devises et de l’autre, promouvoir la production nationale et la consommation des produits fabriqués localement.

Il faut rappeler qu’en septembre 2016, un groupe de travail chargé de dresser une liste de près de 2000 produits considérés comme « superflus » appelés à être interdits d’importations, a été mis sur pied. Cette liste serait, par la suite, adressée aux banques afin que celles-ci se préparent à l’interdiction des domiciliations bancaires de ces produits.

Cette tâche devait se faire avant l’adoption de la loi de finances 2017 mais force est de constater qu’il ya eu un retard notamment après la contestation de l’UE qui s’est plaint d’une entorse  à l‘accord d’association avec l’Algérie que l’institution européenne a refusé de réviser, étant préjudiciable  la partie algérienne. A souligner que cette litanie de produits si elle est confirmée va probablement, figurer dans la loi de finances 2018.

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