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Importations suspendues : l’Anexal regrette que les professionnels et le patronat n’aient pas été consultés

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La dernière décision du Gouvernement d’interdire l’importation de certains produits alimentaires comme les sauces, ketchup, mayonnaise, ou biscuit, confiserie et chocolat, fait le bonheur des uns mais aussi le malheur des autres.

Les producteurs de ces produits alimentaires se réjouissent certainement de cette décision afin qu’ils puissent écouler leur produits sur le marché local. Mais certains professionnels trouvent cette idée osée car elle ne convient pas à une catégorie de consommateurs. C’est du moins ce que laisse entendre le président de l’Association nationale des exportateurs algériens (ANEXAL) Ali Bey Nasri.

Pour être plus explicite, Mr Nasri nous donne l’exemple des biscuits lights qui ne sont pas fabriqués localement. « Il y a beaucoup de diabétiques qui consomment ce genre de biscuits mais qui est seulement importé. Donc comment satisfaire la demande de cette catégorie de consommateurs du moment qu’il n’ya pas de production locale du biscuit light ? » S’interroge notre interlocuteur.

Selon lui, l’interdiction de ces produits alimentaires qui ne représentent que seulement 37 millions de dollars de la facture des importations n’arrangerait pas tout le monde. « Certes c’est une mesure qui peut réduire la facture des importations et encourager la production nationale, mais il fallait mieux réfléchir pour cerner les produits à interdire d’importation et il faut une identification précise des secteurs stratégiques», ajoutera-t-il.

Mr Nasri regrette que le ministère du Commerce n’ait pas associé les associations professionnelles et les organisations patronales  à cette décision. « Le ministère du commerce ou les ministères concernés doivent créer un comité technique pour statuer sur la liste des produits à interdire d’importation ou bien sur les licences d’importation », dira Mr Nasri qui illustre ses propos par d’autres exemples sur l’imposition des licences d’importation. Il nous parle des cosmétiques : « nous n’avons pas de production de cosmétiques pour imposer des licences d’importation ».

Banane, fromage, citron, viandes, orge, bois, concentré minéral vitaminé, poly-phosphates, double concentré de tomate, maïs, pâtes alimentaires, véhicules destinés à la revente en l’état, ciment, céramique, ronds à béton, fils machine… L’énumération des produits soumis à des restrictions à l’importation (contingents quantitatifs et licences d’importation obligatoires) devient l’une des priorités du ministère du Commerce qui visent à travers cette restriction de réduire la facture des importations. Ces mesures visent également  à économiser les réserves de change mises à mal par la chute des cours des hydrocarbures et à la fois à stimuler la production nationale.

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