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Le Centre de recherche en technologie industrielle : Une trentaine d’innovations visant le secteur aéronautique, touristique, industriel, et agricole

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Générer des gains financiers pour l’industrie en la dotant de matériaux, de procédés, de logiciels, et d’équipements, qui coûtaient auparavant dix fois plus quand ils étaient importés.

C’est, en substance, ce qui ressort des déclarations collectées lors de la visite du stand du Centre de recherche en technologie industrielle (Crti), basé à Chéraga (Alger), qui exposait prés d’une trentaine d’innovations au Salon national des produits de la recherche (Snpr), qui se tient du 18 au 21 mai, au Palais des Expositions (Safex).

Les domaines d’applications visés par ces innovations sont : l’aéronautique, le spatial, la surveillance des frontière, la sidérurgie, la métallurgie, la construction navale et ferroviaire, l’industrie automobile, l’agriculture.

L’innovation la plus attrayante du stand du Crti, et dont l’afflux aurait été l’un des plus importants du Snpr, est sans doute le drone Amel 3-300, d’un cout de 5.353.858,10 DA, pesant 1 kg et d’une portée de 3 mètres, et doté d’une vitesse de 60km/heure. Selon Ahmed Kechida, directeur de la Plateforme de Bou-Ismail, « le drone a été renforcé par un pilotage automatique et d’une collecte de données importante. Son domaine d’application touchant l’aviation civile a été également élargie au tourisme, à l’agriculture, un champ dans la wilaya de Bel Abbes ayant été survolé à titre d’essai et projeté sur cette vidéo que vous voyez. Il constitue une rupture entre l’aéromodélisme et les UAVs (Unmanned Aerial Vehicle), qui désigne un aéronef sans humain, Ndlr », en faisant également savoir qu’ «il  constitue le perfectionnement de deux drones précédents, Amel 1-480 et Amel 2-700, dont le premier lancé en 2010, mais qui, semble-t-il, ne répondaient aux besoins en la matière ».

A l’actif de la Division mécanique et métallurgie (Dmm) du Crti une série d’innovations qui pourraient apporter un plus à l’industrie, à l’aéronautique. Parmi elles, on peut citer, la machine de soudage par procédé Friction Stir Welding (FSW) (soudure par frottement et malaxage), breveté en 2014, d’un cout de 8 528 400,00 DA, dont la complémentarité au profit du secteur de l’aéronautique est très souhaitable. « La nouveauté réside dans la machine elle-même, car le procédé FSW est très usité auparavant ». La Division traitement de signale et imagerie (DTSI), quant à elle, a mis au point un endoscope, qui inspecte l’état de corrosion de pipelines), et un deepu-vision, qui met au l’électronique au serve de la métallurgie, via un logiciel de détermination de caractéristiques des matériaux. 

Le revêtement des matériaux par spin & dip-coating (système de rotation et immersion), « lui ferait gagner la somme de 790 000 DA par unités à l’Etat, du fait que l’actuel procédé coutait 100 000 contre 8 millions de DA pour l’ancien », est un procédé réalisé par la Division corrosion et protection et durabilité des matériaux (DCPDM).

La commercialisation : le grand défi

Crti la Filiale commerciale EPE CSC Expertise SPA. 2010, une extension d’un département technique,  a été crée en 2010. « Notre bilan est globalement positif. Premièrement, nous avons élargie nos portées de l’ISO 17025, de trois  portées (radiographie, ressuage, magnétoscopie) en 2011, à sept, en incluant (le visuel, l’ultrason, la Qualification soudeur, et la Qualification mode opérateur de soudage) 2015. », a indiqué Lamine Hadj Djilani, Directeur générale de la filiale commerciales. Il a ajouté que « nous sommes l’une des rares à l’échelle nationale, à se consacrer à l’expertise, le conseil et la formation, dans le domaine du prototypage concrétisé par les chercheurs du Crti, actions préalables à la commercialisation ou à l’exploitation de nos produits», tout en regrettant que « malgré cela, la commercialisation bute sur des considérations réglementaires ».

Enfin, Yahi Mostapha, Directeur général, a déclaré que « notre centre vise trois volets, l’introduction des nouvelles technologies dans le monde industriel, la réalisation technologique, et les prestations classiques. Il faut également rappeler que nos laboratoires de recherche ne sont pas les mêmes que ceux des universités, car ils directement en adhérence avec le secteur industriel ».  

 

 

 

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