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Bouchouareb: l’Algérie aspire à être un grand centre industriel dans la région et en Afrique

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Le ministre de l’Industrie et des Mines, Abdesselam Bouchouareb a affirmé samedi en Jordanie que l’Algérie passait par une phase de mutation « importante » dans le secteur de l’investissement et de l’industrie et aspirait à devenir un grand centre industriel dans la région et en Afrique.

Bouchouaeb a indiqué, lors d’une séance de travail intitulé « les nouveaux modèles d’investissement dans les pays de la région », à l’occasion de la tenu, dans la région de la Mer Morte, du forum économique mondial sur le Moyen-Orient et l’Afrique du nord (MENA) 2017, que ce rendez-vous constituait l’occasion de « réaffirmer notre ambition à ériger l’Algérie en grand centre industriel dans la région et en Afrique, surtout qu’elle passe par une phase de mutation importante dans le secteur de l’investissement et de l’industrie, remplie de défis et porteuse de grandes opportunités, des opportunités que nous offrons aux hommes d’affaires présents à ce forum ».

Le sommet est « une nouvelle opportunité de rencontre et échanges de vues et de nouveautés internationales entre les représentants des gouvernements, les hommes d’affaires et la société civile. Elle contribue également à promouvoir l’image de l’Algérie en tant que destination prometteuse d’investissement et pays pionnier sur la scène régionale et continentale », a-t-il estimé.

Ce sommet « constitue une occasion pour le dialogue et établissement de contacts entre les investisseurs afin de les informer des réformes en cours en Algérie, notamment de son nouveau modèle économique et de son nouvel arsenal juridique comprenant la loi sur l’investissement, la loi sur les PME, la loi sur la normalisation et la loi sur la métrologie, outre les opportunités et les mesures incitatives offertes ».

Concernant la participation de l’Algérie à ce forum, le responsable a indiqué que cette participation « est une tradition instituée en 1999 par le président de le République, en vue de faire entendre la voix de l’Algérie, qui souffrait en ce temps d’un embargo non déclaré, soulignant que le forum « fut un espace et une tribune pour faire entendre sa voix et permettant son retour sur la scène internationale ».

Après avoir rappelé qu’il assistait au 6ème sommet aussi bien annuel à Davos que régional, en tant que représentant du président Bouteflika, M. Bouchouareb a affirmé que ce forum « est l’occasion de rappeler le respect que voue la communauté internationale au président de la République, à ses positions et à sa lecture prospective du développement des évènements dont il avait mis en garde à maintes occasions ».

Le ministre a indiqué que ses rencontres interactives avec les différents participants aux séances de travail avaient porté sur « la vision prospective de l’Algérie et la pertinence de ses positions face aux évènements que traversent les pays de la région, outre son rôle pionnier, en tant que médiateur crédible dans le règlement des crises et le rétablissement de la paix et la sécurité internationales et de la stabilité dans les pays de la région ».

« L’Algérie demeure convaincue que l’intérêt des pays de la région et du monde dépend de la stabilité et de la prospérité de cette région », a affirmé le ministre de l’Industrie et des mines, ajoutant que ses entretiens bilatéraux et multilatéraux lors du forum avaient porté sur les grands défis auxquels les pays de la région font face et sur l’impératif d’accélérer le processus de réformes pour permettre aux jeunes de donner le meilleur d’eux mêmes. Les défis économiques, notamment ceux liés à la compétitivité, au développement global et à la promotion et à l’amélioration des échanges commerciaux entre les pays de la région, et à la technologie et l’amélioration du climat d’affaires étaient également au menu.

« Cette transition constitue un réel défi pour la région, bien qu’elle soit le premier fournisseur d’énergie conventionnelle dans le monde et dispose de plus de la moitié des réserves mondiales de pétrole et de gaz », a souligné le ministre qui a pris part à une autre séance de travail sur l’énergie. 

« La transition énergétique est une question complexe dont les dimensions portent sur les changements techniques, géopolitiques et stratégiques enregistrés en une conjoncture difficile marquée par la chute des cours pétroliers et partant la baisse des ressources financières », a-t-il ajouté, précisant que la question de la transition énergétique « s’inscrit dans un cadre global et plus large inhérent à la mutation macro-économique ».

« Nous devons faire de nos points faible des points forts » a-t-il poursuivi, ajoutant que « l’Algérie s’est effectivement engagée dans la préparation de la phase de l’après pétrole et détient une feuille de route pour rationaliser l’énergie et développer les énergies renouvelables d’un point de vue industriel ». 

Le forum a été une occasion pour M. Bouchouareb de transmettre les salutations « fraternelles » du présidentde la République, Abdelaziz Bouteflika au souverain jordanien Abdallah II, le félicitant du succès du sommet économique.

Le ministre de l’Industrie et des mines a également transmis au roi d’Espagne Felipe VI, présent aux travaux du forum, les salutations du président Bouteflika. 

 

 

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