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Cobra envisage de passer à la production locale

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« Nous sommes en train de concurrencer Singer et Toyota dans la fabrication des machines à coudre. Il faut savoir que, pour le moment, nos produits sont fabriqués chez un fournisseur étranger, sur la base d’une conception propre à nous ».

C’est ce qu’a déclaré Bordi Mustapha, Directeur commercial adjoint à Cobra New Star, société de fabrication et de commercialisation des produits électroniques depuis 1996 sous la dénomination de la Sarl Sofrel.

Précisant : « il n’est pas à écarter que, à court terme, nous procéderons à la mise en place d’une chaine de production locale, et ce, pour satisfaire la demande locale, qui ne cesse d’augmenter au fur à mesure que nous commercialisons nos machines à coudre. Souvent, le bouche à oreille s’en charge de la promotion escomptée».

Notre interlocuteur a également dévoilé que « notre force aussi nous la puisons des ventilateurs, avec 150 000 pièces fabriqués par an, et des radiateurs gaz et butane (Rgb), dont la production s’élève à 80 000 unités par an. Nous sommes plus spécialisés dans la transformation du plastique et du fer».

Par ailleurs, Bordji tient à souligner que « la concurrence est rude dans des créneaux tels que l’électronique et l’électroménager, d’où le fait que nous nous sommes rabattus sur ces produits précités, globalement des produits de résistance », en rappelant, toutefois, que « la société, après une période d’importation intégrale, s’étalant de sa création en 1992 à 1996, s’est lancée dans la fabrication de sept gammes sous la marque New Star, à savoir,  le climatiseur/ventilateur, le chauffage, l’électroménager, la cuisson, le domestique (machines à coudre), l’audio-visuel, et le blanc ».

Enfin, notre interlocuteur a révélé que « durant les deux premiers mois de l’année en cours, deux livraisons de machines à laver double cube ont été effectuées vers la Tunisie.

C’est la première étape d’exportation avec succès, et que nous envisageons de refaire prochainement et vers d’autres pays, s’appuyant en cela sur la création d’un pôle exportation au sein de l’entreprise, dont les premiers jalons liés à la formation du personnel ont déjà été mis en œuvre. », en concluant que «  notre deuxième grand chantier est la conclusion d’un partenariat, que nous annoncerons opportunément ».

 

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