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Kamel Rezag Bara: « Nous n’avons pas encore assuré l’accès à l’information »

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Kamel Rezag Bara, conseiller politique à la présidence de la république semble contredire mercredi à Alger la démarche de Hamid Grine, ministre de la communication en termes d’absence de voies et moyens de droit permettant  l’accès à l’information et la liberté de la presse.

« Nous n’avons pas encore assuré l’accès à l’information » affirme clairement Kamel Rezag Bara sur les ondes de la chaine III de la radio nationale. Il explique sur la même longueur d’onde : « nos administrations et nos pouvoirs exécutifs n’ouvrent pas suffisamment l’accès à l’information, à l’opinion publique. Et je pense que c’est là les prochains enjeux de la presse nationale ». 

Les voies d’accès à l’information sont souvent effet verrouillées aux journalistes qui se contentent des « ouï-dire » et de brides d’informations. Ce qui ne leur permet pas l’exercice de leur profession dans les normes  pour publier une information crédible et objective dont parle  justement souvent M Hamid Grine.

Certes le ministre de la communication qui est au four au moulin mobilise des moyens importants  pour la professionnalisation du secteur en termes notamment de formation des journalistes et de  respect de la déontologie. Mais cela suppose  aussi l’accès à la source de l’information à tous les niveaux de l’administration centrale et locale.

Ce qui n’existe pas encore, semble constater le conseiller politique à la présidence de la république.  Les administrions et pouvoirs publics  seront-elles instruites prochainement pour renforcer le droit des journalistes à l’accès à l’information ?

 Kamel Rezag Bara  parle en tous cas  de nouveaux enjeux pour la presse nationale. Il  revient ainsi sur le chapitre des droits de l’homme en Algérie contenus dans le dernier rapport élaboré par le département des Etats Unis d’Amérique sur la conjoncture des droits de l’homme dans le monde.  Jugeant le rapport  « équilibré »,   M Rezag Bara parle de « cas de traitements judiciaires précis et individuels bien identifiés de limitations, de restrictions et de dépassements » mais pas de violations des droits de l’homme en Algérie, a-t-il ajouté. Et ces cas sont pris, poursuit-il, sur la base d’informations  rapportées notamment par la presse nationale.

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