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L’entreprenariat féminin peine à émerger

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Promouvoir l’entrepreneuriat féminin et consolider l’employabilité de la femme algérienne, ont été les maitres mots de la cérémonie de remise des prix du concours nationale de l’entrepreneuriat féminin, intitulé « la femme entreprend », qui s’est déroulé ce mercredi à la bibliothèque nationale d’El Hamma.

La ministre de la solidarité nationale, de la famille, et de la condition de la femme, Mounia Meslem, a insisté dans son allocution d’ouverture, sur l’importance de renforcer la condition de la femme dans la société, et surtout lui conférer les mêmes chances que l’homme dans le monde du travail « ce concours a permis aux femmes entrepreneurs et porteuses de projets, d’acquérir de l’expérience dans ce domaine et surtout de prendre confiance , ce concours vise également à matérialiser sur le terrain, les changement qui vont permettre à la femme de jouer son rôle dans l’essor de l’économie nationale »précise la ministre.

Evoquant la volonté de l’Etat à encourager l’émergence d’un projet social et économique, basé sur l’égalité des sexes et sur l’amélioration des compétences, Mounia Meslem a mis l’accent sur le fait que « ce concours n’est pas une fin en soi, mais le début d’une longue série de rencontres durant toute l’année, un travail continu et en association avec plusieurs ministères, tels que celui de la formation professionnelle, du tourisme et de l’artisanat, et des télécommunication, ce qui dénote qu’il y’a une réelle volonté politique pour faire avancer les choses.

Notre objectif est de porter le taux d’intégration de la femme dans le monde du travail de 19% à 30% d’ici 2019, c’est du moins ce que nous tenterons »

Pour sa part, le ministre de la formation professionnelle, Mohamed Mebarki est revenu sur l’importance de former une ressource humaine qualifiée, précisant qu’ « il y’a trois critères pour réussir un projet d’entreprise, d’abord une politique de gouvernance basée sur des textes économiques, ensuite un volume d’investissement conséquent pour fiancer les projets, et enfin une ressource humaine compétente ».

Tandis que la ministre déléguée à l’artisanat, Aicha Tagabou, a rappelé que son secteur compte parmi l’ensemble des artisans 30% de femme, et 3400 femmes formées à l’entreprenariat. Un nombre qui reste en deçà des défis qui attendent le pays où les femmes sont appelées à jouer un rôle nodal dans la dynamique de relance économique.

Interrogée en marge de la cérémonie, sur l’impact l’entrepreneuriat féminin sur la relance économique, Mme Meslem  explique « que l’Etat compte sur ce secteur, car l’entrepreneuriat féminin a un rôle à jouer dans le développement économique du pays, l’employabilité de la femme est nécessaire, il faut savoir que plus de 60% des étudiants à l’université sont des filles ». Un vivier  inexploité pour une réelle contribution dans le secteur économique.

Par ailleurs, le premier prix est revenu à Guettouche Samia, récompensé d’une enveloppe financière de 400 000 DA, pour un  projet de production de tissu d’ameublement, le second (400000 DA) en faveur de Krim Rachida pour un projet de recyclage de déchets, et le troisième (150 000 DA) pour  Ghnioua Messouadi, pour un projet de bureau d’études en architecture.

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