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L’Eco du jour: Une synthèse quotidienne des faits marquants de l’économie algérienne rapportés par la presse

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Le déficit commercial atteint plus de 17 milliards de dollars

Le déficit commercial a atteint 17,84 milliards de dollars en 2016. Cette contre-performance de l’économie nationale est due à la dégringolade des cours de l’or noir qui s’est répercutée sur les exportations des hydrocarbures qui ont reculé de près de 6 milliards de dollars par rapport à 2015, écrit l’Expression qui rappelle que la balance commerciale de l’Algérie a enregistré un déficit de 17,84 milliards de dollars durant l’année 2016, contre un déficit de 13,71 milliards de dollars en 2015, soit un creusement de déficit de 4,8%,». Ce bilan de santé morose poursuit le journal, montre de toute évidence que l’avenir du pays demeure dépendant du secteur des hydrocarbures, de la situation du marché pétrolier. Dès que le baril tousse c’est l’économie algérienne qui s’enrhume. Et lorsqu’elle s’inscrit dans le temps. C’est l’austérité qui pointe le bout du nez. Si l’on se fie aux statistiques dont on dispose depuis le 16 janvier il n’est pas exclu que l’on s’y dirige tout droit.

Accord d’association avec l’UE : une perte de 120 mrds de dinars

Pour l’Econews, le manque à gagner en recettes douanières pour l’Algérie, dans le cadre de l’Accord d’association avec l’Union européenne ne cesse d’augmenter depuis son entrée en vigueur en 2005. Selon Toufik Sassi, directeur divisionnaire de la fiscalité et du recouvrement auprès des Douanes algériennes intervenu lors de la conférence de presse organisée par la direction générale des Douanes, « depuis l’entrée en vigueur de l’accord d’association entre l’Algérie et l’Union européenne en 2015, le manque à gagner des recettes Douanières dépasse les 700 milliards de dinars». D’ailleurs, poursuit l’Econews, suivant les statistiques des douanes, ce manque à gagner a été de 7,7 milliards de dinars en 2005, de 31 milliards de DA en 2006, de 38,8 milliards de dinars en 2007, de 75 milliards de dinars en 2008, de 85,3 milliards de dinars en 2009. Il a amorcé une baisse en 2010 à 76,6 milliards de dinars, avant de repartir à la hausse en 2011 avec des pertes estimées à 104 milliards de dinars, de 110,1 milliards de dinars en 2012 et de 130,1 milliards de dinars en 2013.

Produits contrefaits, infractions de change, fraude commerciale : Les chiffres de l’administration douanière

L’administration douanière a évalué à plus de 55,5 milliards de DA (mds DA) de pénalités liées à 1.090 infractions de change et douanières durant l’année 2016, a indiqué lundi à Alger un responsable de la direction générale des douanes (DGD) repris ce matin par le site web de la Radio algérienne.

Ainsi, 362 infractions de change ont été constatées par l’institution douanière en 2016, qui ont donné lieu à des pénalités de 41,28 mds DA, note le rapport présenté à la presse par le directeur des relations publiques et de l’information de la DGD, Djamel Brika.

En outre, poursuit radioalgerie.dz, 725 infractions douanières ont donné lieu à des pénalités s’élevant à plus de 14,24 mds DA, sachant que ces infractions sont principalement liées à la fraude commerciale, au détournement des avantages fiscaux, au non respect des engagements souscrits dans le cadre des régimes douaniers économiques et au dédouanement à l’aide de faux documents.

Brexit : Theresa May va dévoiler ses « douze priorités »

Theresa May s’exprimera en milieu de journée à Lancaster House, un hôtel particulier propriété de l’Etat non loin du palais de Saint-James, devant un parterre de journalistes et de diplomates, nous apprend les Echos. « Notre vote en faveur de la sortie de l’Union européenne n’était pas un rejet des valeurs que nous partageons », doit-elle dire, selon des éléments de son discours diffusés par Downing Street lundi. La Grande-Bretagne restera « partenaire », « alliée » et « amie » des autres pays européens, dira Theresa May, tentant ainsi d’établir un climat apaisé à la veille d’une négociation qui s’annonce particulièrement difficile.

Pour les Echos, le Brexit sera clair et net , expliquera-t-elle. La Grande-Bretagne ne cherche pas à rester « un membre partiel » de l’UE, ni un « membre associé » ou quoi que ce soit qui laisserait le pays « à moitié dedans et à moitié dehors ». Londres ne cherche pas à suivre « un modèle adopté par d’autres pays » comme la Norvège, l’Islande ou la Suisse. Theresa May réaffirmera que le Royaume-Uni compte rester ouvert sur le monde après le Brexit. « Je veux que nous soyons une Grande-Bretagne véritablement mondiale », dira-t-elle encore.

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