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Exportations : La réglementation sur le contrôle des changes est « obsolète »

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 « Nous sommes sur la bonne voie pour que 2017 soit l’année des exportations, en raison de la remise en cause de certaines réglementations qui sont obsolètes, telles que le contrôle des changes ».

A ce propos, le président de l’Association nationale des exportateurs algériens (Anexal) Ali Bey Nasri intervenant  à la radio algérienne a appelé, à la refonte complète du contrôle des changes qu’il juge « draconien ».

Il a souligné que « la dynamique initiée par le ministère du commerce en collaboration avec Anexal,  a abouti à l’augmentation du nombre des exportateurs algériens, qui s’élève à  722 exportateurs ». Cela a contribué à élargir la gamme des produits exportés, par exemple l’électroménager, la câblerie électrique  et les produits TIC, notamment les téléphones mobiles.

Nasri a qualifié le délai de rapatriement des dividendes issus des exportations de « mesure excellente ». Ce délai passe de 180 à 360 jours.

Pour M. Nasri, l’Algérie a accusé « beaucoup de retard » en matière d’exportation. Pour y remédier, «  Nous attendons des encouragements de la part de l’Etat, et rendre la confiance aux exportateurs qui est devenue un impératif ».

Il a rappelé que des entrepreneurs algériens sont entrain d’acquérir des marchés à l’international, mais malheureusement « on ne sait pas encore faire », parce que la réglementation qui gère les investissements à l’étranger bride les exportateurs.

Nasri a reconnu que les choses ont quand même évolué de façon positive, en citant le nouveau code des Douanes qui accorde des facilités aux exportateurs. A ce propos, il a indiqué que «  c’est pour la première fois depuis l’indépendance que l’Algérie a une visibilité précise sur les échanges commerciaux ».

Il a également appelé à la création de zones franches à Tamanrasset, en raison de la proximité  de cette ville avec nos voisins africains.

Pour ce qui est des produits qu’on peut déjà exporter, il a cité les produits agricoles transformés  « qu’on peut exporter vers l’Europe qui importe pour 60 milliards de dollar, alors que nos échanges dans ce domaine sont de 20 millions de dollar ».

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