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Biocast Systems propose une nouvelle technologie dans traitement des eaux usées

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La compagnie canadienne, Biocast Systems, ambitionne de faire de l’Algérie une plateforme pour l’Afrique et le Moyen-Orient, dans le domaine du traitement des eaux usées, industriels, et des abattoirs.

Smail Ouicher, Dirigeant de la société Global Green Links (GGL) et représentant exclusif de la compagnie au Maghreb, nous a, à ce sujet, déclaré, lors de l’Expo Médina, tenu les 26 et 27, à Alger, que, « la société dispose d’un système unique au monde, en termes d’efficacité, de capacité de traitement, et de coût ».

La technologie en question se base sur deux bioréacteurs utilisant le traitement vertical au lieu de l’horizontal en vigueur dans les stations de traitement conventionnel : ça prend moins d’espace, elle est sans additif et sans odeur», ajoutant que, « le système très avancé permet la décentralisation du traitement des eaux usées, à travers une fiabilité, une flexibilité et une rentabilité dans la gestion, ainsi qu’une production réduite des boues (un tiers y est générée contre trois fois la quantité du produit traité en conventionnel) ».

Poursuivant son explication, il dira que « cela répond parfaitement aux soucis de l’Office national de l’Assainissement (Ona), liées à la saturation des stations de traitement et à la difficulté de trouver des assiettes foncières pour ses objectifs d’extension. », résumant, ainsi, la discussion qu’il a tenue avec les techniciens de cet organisme.

Il ajoutera que « la petite superficie que la station occupe permettra d’implanter un espace vert adjacent, qui sera arrosée avec de l’eau refoulée ».

« Le fait qu’elle ne dégage pas d’odeur nauséabonde devait, également, inciter les instances compétentes à l’appliquer dans le cas  de Oued El Harrach », conclut-il.

Dix ans de recherche pour développer la technologie

Enchainant, le P-dg du Groupe Biocast Systems et de Dagua, Robert A.Fon, a détaillé que, « trois avantages sont à souligner : techniques (élimination des nutriments, baisse production de boues, diversité microbienne et de haute temps de séjour) ; environnementaux et de développement durable (faible génération de boues, réduction des gaz à effet de serre (GES), récupération et la réutilisation des ressources) ; et économiques (les coûts en capital inférieur : 10% – 20%, les coûts de l’opération inférieur : 40% – 50%) ».

Concernant les applications de la Technologie Biocast, il a tenu à déclarer qu’« elles touchent aux domaines des eaux usées industrielles et municipales, les eaux souterraines contaminées, et Lixiviats) ».

Quant aux utilisateurs finaux, « on peut citer les industries (industrie laitière, industrie alimentaire, abattoir, pâtes et papiers), les municipalités, et les activités agricoles », a-t-il indiqué.

Enfin, il a signalé que « cette technologie, fonctionnelle depuis un an et demi, a nécessité dix ans de recherche à Laleh Yeruchalmi, cette chercheuse d’origine l’Iraniennes occupe le poste de directeur au sein de Biocast et enseigne à l’Université de Mcgill, Montréal »,

En expliquant aussi que «depuis 2015, elle est en usage avec succès à Longueuil, le deuxième plus grand Centre des technologies de l’eau du Québec, considérée, par ailleurs, comme la vitrine technologique de la région. Mieux, la technologie rejette l’eau dans le Saint-Laurent, dans la rive sud de Montréal, sans que cela dérange, car l’eau rejetée est non-polluée ».

Sur le coût d’achat de ce système, il a signalé que « celui-ci varie d’un gabarit à un autre. Pour l’exemple : pour les besoins de 700 000 habitants, on peut acquérir une unité d’une valeur de 1.5 millions de dollar. ».

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