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556 sites miniers à l’arrêt et 38 abandonnés

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Le président du Comité de direction de l’Agence nationale des activités minières (ANAM), Hacene Hariati, a révélé que « 1484 sites miniers sont actuellement en activité en Algérie », ajoutant qu’ « en plus de ces sites, 346 sites ont été octroyés mais dont les travaux n’ont pas encore été entamés, 78 en préparation, 556 à l’arrêt et 38 abandonnés ».

Au sujet des 38 sites abandonnés, Hariati a expliqué que, « des mises en demeure ont été adressés aux contrevenants, avant de procéder au retrait des autorisations ».

Il a également tenu à préciser lors d’une réunion des opérateurs miniers de la région Centre, tenue à Alger que, «  de janvier à fin septembre, l’ANAM a accordé l’exploitation de 900 sites, dont 500 font l’objet d’autorisations de renouvellement, de substitution et d’extension».

Concernant les sites miniers illicitement exploités, le responsable a révélé que « la police des mines a déposé 90 PV auprès des juridictions compétentes, au cours de la période précitée. ».

Il a également tenu à indiquer que « l’ANAM compte 19 antennes régionales (Est, Ouest, Centre et Sud) chargées du contrôle des sites miniers et de leur situation».

 « La mise en œuvre d’un Plan de gestion environnemental pour endiguer les atteintes induites par l’activité  minière, est devenue indispensable » ont proposé les experts présents à cette rencontre.

La recommandation a été émise en réponse aux propos des représentants de l’Agence nationale de l’activité minière (ANAM) et les opérateurs miniers, déplorant « les contraintes notamment environnementale relative à l’activité minière ». Parmi ces contraintes, ces derniers ont principalement cité, « bruit, poussière, stagnation des eaux causant plusieurs maladies notamment respiratoires. Autant de facteurs qui ont soulevé l’ire des citoyens résidant à proximité des sites miniers».

L’activité minière est ainsi confrontée notamment en matière de l’opposition des citoyens ainsi que les litiges avec les propriétaires des terrains et la présence d’un patrimoine culturel protégé dans les zones ciblées sont autant de freins qui empêchent ce secteur d’émerger.

Les ressources minières sont un véritable moteur pour la diversification de l’économie mais leur exploitation optimale et judicieuse afin de contribuer à l’effort de l’industrialisation reste en deçà des attentes.

L’activité minière est en bute à d’innombrables contraintes, notamment en termes de la préservation de la sécurité publique et la protection de l’environnement. A cet effet, 168 sites miniers à l’échelle nationale ont été fermés, entre 2014 et 2016.

A souligner que la région du Sud-est recèle un total de 474 sites miniers, dont 166 sites inactifs (non lancé ou abandonné), répartis sur les territoires des antennes régionales de l’ANAM basées à Ouargla, Batna, Tébessa et Tamanrasset. D’où la nécessité du  réaménagement et la remise en état des sites miniers exploités, dans le but de réduire les risques au niveau des lieux en question et protéger l’environnement. Rappelant enfin que la loi sur les mines est actuellement en cours d’élaboration.

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