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Appelés à être des managers publics : Quelle marge de manœuvre pour les walis ?

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Le rôle des collectivités locales dans la promotion de l’investissement, la réforme des finances et de la fiscalité pour un développement pérenne, et la modernisation du service public, seront les axes principaux de la rencontre des walis avec l’exécutif, prévue les 12 et 13 novembre à Alger.

Regroupant les principaux acteurs de la scène financière et économique, en l’occurrence, le gouverneur de la banque d’Algérie, les présidents des organisations patronales, et les PDG des banques publiques. Cette rencontre intervient dans une conjoncture économique lourdement marquée par la crise du marché pétrolier, et tend à ce titre d’impliquer les collectivités locales dans la transition économique, à travers le rôle qu’elles doivent jouer dans la création d’emploi et de richesse.

C’est précisément les orientations du ministre de l’Intérieur Nouredinne Bedoui lors des quatre précédentes rencontres avec les walis, où il avait insisté sur le rôle  de la collectivité locale assimilée à une entreprise générant de la trésorerie destinée à son propre développement.

Pour le premier volet de ce conclave,  la promotion de l’investissement se basera essentiellement sur l’accès et la libération du foncier, par le biais de facilitations administratives et incitations à l’investissement. Il s’agira notamment, de réalisation de parc industrielle, de permettre aux ZET (zones d’extensions touristiques) de se développer, d’ancrer des projets d’investissement compatibles avec le tissu forestier, et enfin permettre aux secteurs stratégique de générer de la plus value.

En outre, la réforme des finances et de la fiscalité demeure une condition sine qua non pour le développement local, dans la mesure où le recouvrement des taxes et impôts représentent une source de financement incontournable pour les projets d’investissement entrant dans le développement des villes.

A ce titre le premier ministre Abdelmalek  Sellal, exposera lors de cette rencontre, sa stratégie économique basée sur « l’exploitation rationnelle et maximale de toutes infrastructure existantes ». Il s’agira pour les wilayas d’utiliser leur potentiel dans tous les domaines, a savoir, touristique, minier, agricole ou industriel, en vue de les faire converger vers une résultante  d’investissement.

Par ailleurs, cette dynamique doit également  reposer sur l’amélioration de la qualité du service public, indicateur essentiel de la croissance et du développement local. A cet effet, les intervenants auront à débattre de la gestion de ce volet, notamment sur son aspect électronique. Et pour cause, l’administration électronique se met en place progressivement et intervient foncièrement dans le développement et la gestion du service public.

De leur coté, les banques détiennent également une des clés  de la réussite de cette démarche, qui se veut être un nouvel habit économique pour les collectivités locales d’une part.  D’autre part, l’implication  de ces dernières dans le processus économique s’inscrit dans la nouvelle stratégie prônée par l’Etat, basée sur la diversification économique et la rationalisation des dépenses.

En somme, les wilayas doivent à travers la capitalisation de leurs ressources, être en mesure de générer les fonds nécessaire pour une gestion efficiente, à même d’impacter positivement le quotidien des citoyens, le temps des financements par le biais de subventions et du Trésor public semble bel et bien révolu.

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