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La production agricole nationale estimée à 30 milliards de dollars

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Le ministre de l’Agriculture, du développement rural, et de la Pèche, Abdeslam Chelghoum, à estimé lors de son passage sur les ondes de la chaine1, la production agricole nationale à 30 milliards de dollars. Il attribue ce volume important aux efforts consentis par toutes les filières du secteur, qui ont contribué ces dernières années à une moyenne de croissance de l’ordre de 6% à 7 %. Dans ce sens, M.Chelghoum indique que « la stratégie de son secteur pour les cinq prochaines années, repose essentiellement sur la valorisation des résultats et des acquis enregistrés les dernières années, et la modernisation et le développement continu de toutes les filières ».

Cependant, le ministère déplore « une certaine faiblesse du secteur de la pèche, du fait que les besoins en consommation des algériens est de 200 mille tonnes par an, alors que la production halieutique n’excède pas les 100 mille tonnes annuellement ». A cet effet, le ministre exhorte les entreprises privées à investir dans le domaine de l’aquaculture afin de combler ce manque.

Pour les observateurs, la situation dans laquelle se trouve les professionnels de la pèche est peu enviable, et ne jouit pas des mêmes égards que ceux alloués au secteur de l’agriculture. Et pour cause, au moment où ce dernier a connu ces dernières années une vague de modernisation et d’amélioration, notamment en matière de  conditions socioprofessionnels, de facilitation à l’investissement, et de retombées sociales considérables, le secteur de la pèche ne connait pas le même essor, et semble crouler sous les affres d’une gestion révolue. Au cœur de la problématique, une flotte obsolète, une absence de politique de financement et d’équipement agrémentée d’un manque cruel de prise en charge sociale des professionnels de cette activité, rappelons- le, hautement saisonnière.

En outre, malgré les efforts consentis par les pouvoir publics dans le domaine de l’aquaculture, les quelques élans d’investissement n’ont donné lieu qu’à une émergence timide de l’activité. C’est précisément, ce qui explique l’appel du ministre, et l’importance qu’il accorde pour le partenariat avec les entreprises privées locales et étrangères.

Sur un autre plan, Abdeslam  Chelghoum a annoncé la publication prochainement d’un décret ministériel  jugulant définitivement le problème du foncier agricole étatique, de façon à faciliter l’accès au crédit pour les exploitants «  ce décret ministériel regèlera tout le contentieux existant relatif aux terres agricoles, pour les propriétaires terriens, leur contentieux sera pris en charge par le code civil » a –t-il précisé.

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