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Prix du pétrole : Les ingrédients d’une hausse plus soutenue se mettent en place

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Le marché du pétrole continue d’être sensible aux événements. Après la réunion – informelle à ses débuts puis officielle par la suite – d’Alger de l’OPEP, tenue en marge du Forum mondial de l’Energie qu’a abrité, les 27 et 28 septembre, la capitale algérienne, qui a enclenché un mouvement de reprise des prix du pétrole, et les déclarations du Président russe et du ministre du Pétrole saoudien faites du haut de la tribune du 23ème Congrès mondial de l’énergie qui déroule présentement à Istanbul, la grande métropole turque, qui les ont davantage boostés, un nouvel événement est venu conforté cette reprise.

Tout en ouvrant la perspective que cette dernière sera plus importante dans les mois à venir. Le secrétaire général de l’OPEP, le nigérian Mohammed Barkindo, qui s’exprimait en marge des travaux du congrès précité d’Istanbul, n’a pas écarté la possibilité que la réunion informelle devant regrouper, dans la grande métropole turque, les pays OPEP et non-OPEP, aboutisse « à un accord sur le gel de la production pétrolière pour une durée de six mois, à l’issue de laquelle il sera réexaminé ».

Des déclarations à l’importance avérée qui valent  également par la non moins importante précision qui les a accompagnées : le secrétaire général, en poste depuis juin dernier, a, en effet, déclaré qu’une « majorité écrasante de pays, au sein de l’OPEP et en dehors », était pour un tel « scénario». Et qui ont eu pour effet, presque, immédiat de faire repartir une nouvelle fois à la hausse les prix du pétrole ; des prix qui avaient enregistré un léger recul le mardi 11 octobre, par rapport aux niveaux atteints la veille après les déclarations susmentionnées de Vladimir Poutine et de Khaled al-Faleh.

Le mercredi 12 octobre, le prix du baril de pétrole de la mer du Nord, pour livraison du mois de décembre 2016, a été côté, sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, à 52,73 dollars. Et celui du Light sweet crude (WTI), à 50,98 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex). Une reprise que les analystes de Commerzbank, le deuxième groupe bancaire allemand après la Deustche Bank, expliquent par la conviction que semble avoir « le marché que l’accord de l’OPEP (d’Alger) sur une réduction de sa production sera acté » ; sous-entendu, par la prise d’autres mesures allant dans le même sens. Une perspective que toutes les déclarations rapportées plus haut rendent plus que plausible.

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