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Importation de véhicules d’occasion : les éclaircissements de Bouchouareb

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Il n’y aura pas de levée d’interdiction sur l’importation d’occasion de moins de trois ans, mais une construction du marché des voitures usagées, sur des bases réglementaires.  Et ce, par le biais d’un cahier de charges dûment établi par le ministère du Commerce et de l’Industrie. Se sont les déclarations du ministre de l’Industrie et des mines Abdesselem Bouchouareb,  en marge du forum internationales sur l’énergie. Une nuance de taille, sur laquelle M.Boucchouareb a apporté des éclaircissements « je crois que les propos de mon collègue le ministre du Commerce, ont été mal interprétés. Il  s’agit bien d’une création du marché de vehicules usagés, et non d’une simple levée d’interdiction.  Constatez de vous-même que dans la LF 2016 il n’ay a aucun article qui évoque cette levée d’interdiction » précise M.Bouchouareb.

Sur le même élan le ministre de l’industrie indique que le cahier des charges est en cours d’étude, et servira de bases pour donner naissance à une réelle réglementation de ce marché, autant sur le plan commercial que sur le plan sécuritaire et environnemental. Pour l’heure, il s’agit de mettre en place l’ossature d’une activité lucrative, a travers la création de ce marché, qui sera géré par des professionnels, et réglementé par le truchement d’un décret.

Pour les observateurs, si la nuance est de taille, les retombées économiques et commerciales n’en sont pas moindres. Ils considèrent qu’une simple levée d’interdiction d’importation de véhicules de moins trois ans, n’apportera aucune plus value en matière de croissance économique. Au contraire, elle ouvrirait les portes de l’anarchie, et occasionnerait une plaie financière qui ne ferait qu’aggraver la situation économique actuelle. Et pour cause, hormis les revenus douaniers que cette importation générerait, elle échappera totalement aux autres organismes financiers concernés. Nonobstant le fait qu’elle contribuera autant  à l’absence de traçabilité.

Par contre, la création d’un marché pour les voitures usagées, est une création de richesse et d’emplois, et ne se limite à la simple opération commerciale. Il s’agit de donner vie à une activité professionnelle matérialisé par la création d’une batterie de prestations de service, orientée essentiellement vers la satisfaction du citoyen algérien, et  une concrétisation économiquement positive pour l’Etat. Autrement dit, le citoyen aura la possibilité d’acquérir un véhicule usagé auprès d’une entreprise professionnelle qui lui procure la garantie et la sécurité qu’il recherche. De son coté, l’Etat aura la possibilité de maitriser le mouvement des capitaux injectés dans cette activité, de générer de la trésorerie, et de contrôler à tout moment l’évolution de ce marché.

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