AccueilAfrique3ème Sommet mondial sur l’investissement en Afrique : Appel à plus d’investissements...

3ème Sommet mondial sur l’investissement en Afrique : Appel à plus d’investissements privés

- Advertisement -

Kigali, la capitale du Ruanda, abrite depuis hier, 5 septembre, la 3ème édition du Sommet mondial sur l’investissement en Afrique.

Un intitulé qui est quelque peu trompeur puisque cette manifestation, dont les deux premières éditions se sont tenues à Londres, vise à drainer des investissements en direction, en priorité, de l’Afrique de l’Est.

Comme le confirme, d’ailleurs, la participation à son organisation du Marché commun de l’Afrique orientale et australe, un regroupement de vingt pays plus connu sous son acronyme anglais COMESA (Common Market for Easten and Southern Africa).

Organisé sous le thème ambitieux « Transformer les économies africaines pour une compétitivité mondiale », le Sommet de Kigali, qui s’achève aujourd’hui, a pour objectif déclaré « de renforcer la croissance économique » que connaissent, ces dernières années, le continent africain et, plus particulièrement, sa région orientale.

Un renforcement (de la croissance) qui passent, selon les participants, parmi lesquels un grand nombre de chefs d’Etat et de gouvernement et plusieurs chefs d’entreprises, africaines et étrangères, « par une augmentation conséquente des investissements privés ». D’où l’appel qu’ils ont lancé dans ce sens et ce, dès l’ouverture des travaux de cette importante rencontre.

Expliquant, selon l’agence chinoise Xinhau qui a rapporté l’information, les motivations d’un tel appel, le président ougandais, Yoweri Kaguta Museveni, a déclaré qu’il existait (dans la région) « beaucoup de perspectives commerciales inexploitées pour les investisseurs locaux (mais) également étrangers », qui peuvent le devenir avec l’apport souhaité des investissements privés. Ce qui, a-t-il ajouté, « contribuera à accélérer la croissance économique » dans le continent africain et, surtout, dans sa région orientale.

Poursuivant son plaidoyer pour l’apport des investissements privés, le président ougandais a rappelé les grands pas réalisés par l’Afrique grâce à des apports similaires. Qui ont fait qu’elle soit aujourd’hui, a-t-il déclaré, « mûre pour accueillir des investissements dans plusieurs secteurs de l’économie ». Plus explicite, le président Museveni a ajouté que « sans la mobilisation des capitaux privés, spécifiquement pour financer les secteurs miniers et des infrastructures sur le continent, ce développement économique n’aurait pas été possible, du moins pas à la vitesse à laquelle il a eu lieu ».

Outre ces deux secteurs, les 1000 participants à la rencontre de Kigali, parmi lesquels des chefs d’Etat et de gouvernement, des ministres et des chefs d’entreprises, africaines et étrangères, ont également débattu de la possibilité d’orienter les investissements souhaités vers les secteurs «de l’énergie, de l’agroalimentaire, des biens de consommation à circulation rapide, du tourisme et des ressources naturelles ».

Articles associés

Fil d'actualité

Articles de la semaine