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L’Eco du jour: Une synthèse quotidienne des faits marquants de l’économie algérienne et international rapportés par la presse

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L’ex-P-DG de la CNAN reste en prison

Le procès d’Ali Boumbar, ancien P-DG de la Cnan en détention préventive depuis mars 2012, a été encore renvoyé hier et ses avocats ont décidé de se retirer après le 28e rejet de la demande de liberté provisoire introduite par le collectif de défense, écrit Liberté ce matin.
D’après le quotidien, ses avocats l’avaient presque prédit la veille et ce juge qui rentrait de vacances a donc rejeté la demande de liberté provisoire formulée, pour la énième fois, par le collectif de défense de l’accusé.
Ce dernier doit ainsi purger au moins un mois supplémentaire. Toujours sous mandat de dépôt ! Du banc des accusés, M. Boumbar, âgé de 70 ans, mine défaite, n’a pu qu’esquisser un regard triste envers ses proches et quelques-uns de ses anciens collègues, présents dans la salle d’audience, écrit Liberté qui précise que le renvoi du procès a été prononcé d’emblée par le juge mettant en avant un manque de documents à produire dans le cadre du complément d’informations qu’il avait demandé lors des deux précédentes audiences, l’une tenue le 10 juin 2015 et l’autre le 13 juillet 2016.

Le développement de l’Afrique en débat à Nairobi

E Moudjahid nous apprend ce matin que le ministre des Affaires maghrébines, de l’Union africaine et de la ligue des États arabes, Abdelkader Messahel, représentera le Président de la République au 6e Sommet de la conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICADVI), prévu les 27 et 28 août à Nairobi, Kenya. Ce sommet a pour thème selon le journal public de « faire progresser l’Agenda de développement durable de l’Afrique : TICAD, partenariat pour la prospérité ». Outre l’évaluation des progrès réalisés dans la mise en œuvre du plan d’action de Yokohama, adopté lors de la TICAD V en 2013, les discussions porteront, sur les thèmes de l’industrialisation, de la santé ainsi que de la stabilité sociale, souligne le doyen de la presse algérienne qui rappelle que le Sommet de Nairobi se tient à un moment ou l’Afrique, « sous la double impulsion du NEPAD et de l’Agenda 2063 de l’Union africaine, s’emploie à réunir les conditions nécessaires pour son développement grâce à une meilleure coopération avec ses différents partenaires », note le communiqué.

Où vont les 3 milliards d’euros des émigrés ?

L’Expression en fait son dossier ce matin. Les émigrés ont transféré dans leur pays quelque 3 milliards et 15 millions d’euros estime le journal qui précise que le compte a été donné par une étude de la Banque européenne d’investissement qui vient de révéler que les Algériens devancent en la matière les Marocains avec 2 milliards et 13 millions d’euros et les Tunisiens avec 84 millions d’euros. L’étude intitulée «Facilité euroméditerranéenne d’investissement» qui recherche les intérêts des pays européens, ne dit, cependant, pas où va cet argent une fois au bled, poursuit l’Expression. Ce trou noir ne semble hélas pas être pénétré du côté Sud, car le gouvernement algérien ne manifeste pas encore un grand intérêt pour cette manne. Aucune étude n’est lancée pour connaître la destination de cet argent, hormis quelques ébauches, somme toute, sommaires. Aussi, pour suivre le cheminement de cet argent, nous avons choisi de voir où il apparaît dans les villages de Kabylie. Le comportement et les témoignages recueillis auprès des émigrés qui viennent passer des vacances et leurs dépenses renseignent suffisamment sur la destination des «euros». Il est également à signaler que cette manne ne sert en aucun cas le développement économique, car il n’existe aucun investissement conséquent de cet argent à cause de l’absence d’organisme spécialisé dans l’accompagnement de cette frange pour l’investissement, écrit le quotidien.

Fiscalité : le torchon brûle entre Washington et Bruxelles

Le Trésor américain a haussé le ton mercredi dans la dispute qui l’oppose à la Commission européenne sur le traitement fiscal des aides aux multinationales américaines, dont Apple, Starbucks, Fiat-Chrysler et Amazon.
Dans un « Livre blanc » de 26 pages transmis à Bruxelles, et reprit par l’Expansion ce matin, le Trésor américain dénonce les investigations de la Commission sur le traitement fiscal des aides d’Etat et leur rétroactivité. Il s’agit d’arrangements financiers obtenus en Irlande pour Apple, aux Pays-Bas pour Starbucks et au Luxembourg pour Fiat et Amazon.
« Ce changement d’approche apparaît étendre le rôle de la direction générale de la concurrence de la Commission (…) à celui d’une autorité fiscale supra-nationale », proteste Robert Stack, secrétaire adjoint au Trésor, auteur du rapport.
Selon l’administration américaine, les recouvrements qui pourraient être imposés par la Commission « auraient un effet démesuré sur les entreprises américaines », sans compter que celles-ci pourraient en réclamer le remboursement aux contribuables américains au titre de « crédits d’impôts étrangers », écrit le journal économique français qui rappelle que ce rapport fait suite à une lettre adressée en février par le secrétaire au Trésor Jack Lew à Jean-Claude Juncker, le président de la Commission où il s’indignait que l’UE « impose des pénalités de façon rétroactive sur la base d’une nouvelle interprétation large des aides d’Etat (…) et semble cibler les entreprises américaines de façon disproportionnée ».

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