AccueilActualitéNationalLe nouveau modèle de croissance économique, c’est pour quand ?

Le nouveau modèle de croissance économique, c’est pour quand ?

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La tripartite, 19ème du genre s’est tenue hier à Alger sous la présidence du premier ministre et en présence de quelques membres de son gouvernement : les ministres des finances, de l’industrie, du commerce et du travail entre autre. Le nouveau gouverneur de la banque d’Algérie était également présent, cette tripartite devait discuter du « nouveau modèle de croissance économique » présenté comme étant la réponse de l’exécutif à la situation économique difficile que traverse  l’Algérie.  Les échos que nous avons pu avoir des coulisses de cette rencontre sont unanimes pour dire que la réponse du gouvernement n’est pas à la mesure des défis et des difficultés que rencontre l’économie. Alors, quelles conclusions peut-on tirer d’une telle rencontre ?

Annoncé depuis quelques mois et attendu avec beaucoup d’intérêt surtout  par la communauté des affaires, le  modèle de croissance économique  n’est qu’en phase de « maturation » selon les propos même du ministre des finances. C’est là même une reconnaissance que le travail demandé à l’équipe d’expert n’est pas encore finalisé et qu’il faut encore du temps pour voir les travaux de ce comité aboutir !!

Mais que peut-on attendre d’un comité d’expert qui travaille « bénévolement » sur un document aussi important qu’un plan qui est censé définir une vision économique  avec tout ce que cela suppose comme arbitrage sur les grands choix économiques et les mode de pilotage et de gouvernance ?

Sans remettre en cause les compétences des experts locaux, il serait très difficile de produire un document de cette envergure si on ne dispose pas de modèles économiques avérés,  de bases de données puissantes  et d’un benchmark aussi « large » que possible.

Dans les années 70, l’Algérie a confié beaucoup d’études à des bureaux internationaux, pas parcequ’on ne disposait  pas de ressources et d’expertise locales, mais tout simplement on savait que l’apport de ses cabinets en termes de méthodologies, d’approche et d’expériences est incontournable.

Dans d’autres pays, ce genre d’exercice est confié à des cabinets internationaux de premiers plans comme par exemple BOOZ ALLEN ou MCKINSEY pour ne citer que c’est deux cabinets qui disposent de l’expertise et de l’expérience dans la réalisation de tels plans. Ces cabinet ont à leur actifs plusieurs de ses plans et dans plusieurs pays : la Malaisie, Le Nigeria, La Russie, le Maroc, la Géorgie …

Bien entendu ces cabinets ne doivent pas se trouver seuls. En face d’eux, une structure  Ad hoc formées d’experts et autres opérateurs économiques locaux peut leur « apporter la contradiction » et ajuster « les propositions » formulées aussi bien  au niveau de la consistance qu’au niveau  du timing de réalisation. Un autre avantage est à signaler lorsqu’on confie la réalisation de tels plans à un cabinet international de la dimension de BOOZ ALLEN ou de MCKINSEY : il s’agit de la crédibilité donnée au processus de formalisation du plan et du signal fort en direction de la communauté des affaires internationale.

Alors il est légitime de poser la question : Qu’es ce qui empêche le gouvernement aujourd’hui de solliciter ces cabinets ?

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