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La Norvège va investir 200 millions de dollars dans la protection des forêts du Congo

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Un accord a été signé, vendredi 22 avril, entre la République démocratique du Congo (RDC) et la Norvège pour protéger 7 % des forêts tropicales. Soit l’équivalent de 155 millions d’hectares, dans un pays de 70 millions d’habitants.

La Norvège, qui est depuis dix ans derrière tous les grands programmes contre la déforestation, va débourser 200 millions de dollars (177,3 millions d’euros) au cours des cinq prochaines années pour protéger les parcelles de forêts tropicales de la République Démocratique du Congo (RDC).
« La déforestation dans le bassin du Congo est moins importante qu’en Amazonie ou en Asie du Sud-Est, mais elle s’accélère. Nous devons intervenir maintenant, même si c’est plus complexe qu’ailleurs. C’est notre responsabilité. La protection des forêts tropicales représente un quart de la solution dans le combat contre le changement climatique », défend le ministre du climat et de l’environnement norvégien, Vidar Helgesen.

Cet accord, qui s’inscrit dans la stratégie du pays de lutte contre la déforestation officiellement initiée en 2012, a été signé vendredi dans le cadre de l’initiative pour les forêts d’Afrique centrale — un partenariat regroupant six pays de la région (Congo, RDC, Gabon, Centrafrique, Cameroun, Guinée-Equatoriale) et une coalition de bailleurs (Norvège, Allemagne, France, Royaume-Uni, Union européenne).

Compte tenu de l’immensité du territoire, les actions se concentreront surtout dans deux provinces où le taux de déforestation est plus élevé : l’Equateur et Maï-Ndombe, aux abords de Kinshasa et de ses 11 millions d’habitants.

L’argent Norvégien sera versé en deux temps dans un fonds national, administré par le Programme des nations unies pour le développement (PNUD), qui a accompagné le gouvernement congolais au cours de toutes ces années de préparation. Le second versement, en 2018, sera conditionné par l’évaluation des résultats d’un tel investissement.
« Il faut que nos contribuables soient sûrs que leur argent est bien investi si nous voulons aller plus loin avec le Congo, a averti le ministre norvégien. Nous devons montrer que cet argent va servir à développer le Congo, à créer des emplois tout en préservant l’environnement. »

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