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Développement du e-commerce : Le CNRC multiplie les initiatives

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Bonne nouvelle pour les commerçants. Dorénavant, la prise de rendez-vous et l’envoi des requêtes auprès du Centre national du registre du Commerce (CNRC) se fera en ligne, via son portail sidjilcom « https : //sidjilcom.cnrc.dz ». Le CNRC a lancé officiellement cette opération le 28 février 2016 dans le but d’améliorer ses services et renforcer sa proximité grâce aux technologies de l’information et de la communication.

Le CNRC précise que dans une première phase, les services précités sont ouverts pour les trois wilayas : Alger, Tizi Ouzou et Blida.

Ces services en ligne sont gratuits et accessibles 24h/24, 07 jours/07. Ils faciliteront aux opérateurs économiques ainsi qu’au grand public, l’accomplissement des procédures d’inscription au registre du commerce, l’enregistrement des dénominations, l’insertion d’avis au BOAL, le dépôt des actes de nantissements, etc. La prise de rendez-vous en ligne donnera, quant à elle, un avantage de priorité de prise en charge au niveau des antennes locales du CNRC. Toujours selon le centre, ce nouveau service en ligne sera généralisé progressivement à l’ensemble des wilayas du pays.

Cette opération entre en fait dans le cadre du développement du e-commerce. En effet, les initiatives pour booster le commerce en ligne, à travers la proposition de services, se multiplient. Même les organismes publics s’y mettent. Depuis 2010, le CNRC propose un paiement en ligne de ses services payants par le truchement d’une carte de recharge.

Aussi, depuis quelques temps, le CNRC renforce ces capacités dans le domaine des technologies afin de satisfaire ces clients à l’exemple de la convention qui a été signée, en 2013, entre le Centre et la Chambre nationale des notaires pour instaurer des procédures d’inscription en ligne.

Malgré cela, les professionnels ne cessent d’attirer l’attention des pouvoirs publics sur le retard qu’accuse ce secteur dans notre pays. Les responsables du secteur des Technologies de l’information et de communication (TIC), quant à eux, justifient ce retard par la mise en place d’un cadre juridique pour sécuriser les transactions. Cette question a été soulevée par les experts en TIC, à maintes reprises. Pourtant, la mise à niveau du cadre juridique national (législatif et réglementaire) est l’un des axes majeurs du programme e-Algérie.

En attendant, ce sont quelques opérations de ce genre qui viennent rappeler les faits et pousser les institutions de l’Etat, surtout dans le domaine économique, de renforcer l’utilisation des technologies de l’information et de la communication dans leurs activités quotidiennes, afin de faciliter la tâche et pour les responsables et pour les clients, qu’ils soient des entreprises ou des personnes.

Imène A.

 

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